Scandaleux, les Tunisiens de moins de 35 ans interdits de quitter le territoire !!
A la surprise de tous, des jeunes tunisiens qui envisageaient de voyager aujourd’hui 26 juin à l’aéroport de Tunis-Carthage ont été refoulés au niveau de la Police aux frontières tunisiennes et ont été interdits de quitter le territoire tunisien.
En effet, il a été décidé d’empêcher tous les jeunes tunisiens de quitter le territoire national, sauf les résidents à l’étranger ou bien des jeunes accompagnés de leurs parents (même majeurs).
Ayant déjà enregistré leurs bagages et reçu leurs cartes d’embarquement, le groupe de jeunes tunisiens (entre 19 et 21 ans) ont donc été empêchés de voyager et pour cause « une décision de dernière minute qui concerne tous les Tunisiens de moins 35 ans », nous-a-t-on expliqué à l’aéroport.
Il nous a été précisé par des agents de l’aéroport que cette décision urgente vient d’être prise suite à l’attentat meurtrier survenu ce matin dans un hôtel à Sousse et ayant causé la mort de 28 personnes dont notamment des touristes.
Bien que la situation soit extrêmement critique et que les mesures sécuritaires soient plus que jamais prioritaires, refouler des jeunes à la frontière ne peut que donner la triste impression que tous les jeunes tunisiens sont potentiellement suspects d’appartenir à des réseaux terroristes !
On se demanderait bien s’il aurait mieux valu sécuriser les lieux touristiques et empêcher le drame de Sousse, plutôt que de prendre des décisions hâtives qui nuiront certainement à l’image des jeunes tunisiens, souffrant déjà, la plupart du temps injustement, de préjugés auprès des pays occidentaux ?!
Nous avons cependant essayé de joindre Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l’Intérieur pour avoir de plus amples explications quant à ce sujet, notamment qui est ce qui a décidé de cette mesure? Jusqu’à quand elle restera en application? Pourquoi les moins de 35 ans? mais toutes nos tentatives sont restées vaines! Il serait quand même judicieux de revoir très rapidement la copie du côté de l’institution sécuritaire faute de quoi, on se condamnera nous même à un avenir morose, bien plus qu’on ne l’est actuellement!
A bon entendeur, salut !
Dorra Megdiche
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