La chambre d’accusation refuse la libération provisoire de Slim Chiboub

La chambre d’accusation refuse la libération provisoire de Slim Chiboub


Tunis – La chambre d’accusation près la cour d’appel de Tunis a refusé, mardi, la libération provisoire de l’Homme d’affaire et gendre du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, mis en cause dans une affaire pécuniaire. Selon son avocat, Me Mounir Ben Salha, la chambre d’accusation près de la cour d’appel de Tunis a rejeté pour la 4e fois consécutive une demande de libération provisoire.
Contacté par l’Agence Tunis Afrique Presse, Me Ben Salha a tenu à préciser que « le mandat de dépôt à l’encontre de son client a été émis par le même juge d’instruction qui, après examen de son dossier, a décidé sa libération ».
« Mon client n’a pas commis de crime, le seul délit pour lequel il se trouve en prison est d’être le gendre du président déchu », a-t-il avancé. « Slim Chiboub est un prisonnier politique », a-t-il ajouté. Faisant état de l’absence de « toute audace judiciaire » pour l’innocenter. En fuite aux Emirats Arabes Unis, dès le lendemain de la révolution du 14 janvier 2011, Slim Chiboub a regagné le pays, le 19 novembre 2014. Rentré fin 2014 en Tunisie, il s’était rendu dans la matinée au palais de justice à Tunis pour contester les jugements, avant d’être interrogé par le pôle judiciaire financier. L’ex-président du club de l’Espérance sportive de Tunis (EST), dont l’équipe de football est l’une des plus populaires du pays, avait annoncé son retour dans une interview publiée la semaine dernière dans l’hebdomadaire Jeune Afrique, disant vouloir « essayer de tourner la page du passé pour vivre sereinement avec sa famille ».
Par TAP